À propos

Dès son tout jeune âge. Jacky Karcher dessine comme tous les enfants.  Aux portes de l’adolescence, les gamins se désintéressent mais lui continue.

Né à Saint Gervais Mont Blanc, il travaille dans les remontées mécaniques de sa station, où il caricature ses collègues perchmans.

A vingt ans il rencontre un peintre qui travaillait sur des fresques murales. Ne pouvant terminer dans les délais, il demanda à Jacky de l’aider à finir. Ce fût pour lui une révélation. Il peint ses premiers tableaux : une série sur les paysages de haute montagne. Perfectionniste, sa peinture approchait l’hyperréaliste, ce qui par la suite fût pour lui un handicap.

Il quitte la Haute Savoie pour s’installer à Uzès dans le Gard attiré par la dynamique culturelle de cette ville. Très vite il rencontre les peintres locaux dont Richard Brechet qui organisait des concerts de jazz et peignait en direct pendant ces concerts. Dans cette période effervescente, on pouvait croiser Mal Waldron, Archie Shepp, Siegfried Kessler. La ville d’Uzès organisait un concours avec une quarantaine de peintres. Karcher n’avait pas touché de pinceau depuis cinq ans. Toute cette énergie stockée se libéra sur une toile de 1,50 m sur 2 ayant pour sujet la vigne et le vin. Il remporta le premier prix et décida de se consacrer à sa passion.

Peu après il part aux U.S.A. pour s’imprégner des ambiance feutrées du jazz. Cependant il allait prendre un autre chemin quand il voulut faire un lien entre les musiciens et la ville. La double lecture se distinguait entre les motifs et l’arrière plan, par transparence. Il allait vers le cubisme.

De retour en France, il se remit au dessin en imbriquant des personnages en frontalité. Il fallait les déformer pour occuper tous les espaces vides. Une petite série allait voir le jour, mais il restait obsédé par le cubisme analytique. Il fallait qu’il en comprenne les règles. Il se mit alors à traiter le jazz en surface morcelée sur les traces de Picasso avec des paysages urbains en arrière plan, où la frontalité et la perspective se côtoyaient d’une manière hétéroclite.

Lors d’une exposition rue de Seine à Paris il visita le musée Beaubourg et découvrit la peinture de Vierra Da Silva et fût impressionné par le tableau intitulé « les degrés ». Il s’inspira de cette double lecture figurative et abstraite et en sortit une série de cités urbaines à la fois labyrinthiques et surréalistes avec une vue vers le haut, vers le bas, où la perspective semble ne plus se terminer. C’est alors que son univers pictural prend une allure plus figurative, évoquant les favelas aux couleurs chatoyantes. Des ponts, des passerelles, des échelles relient les cabanes entre elles. Karcher laisse vagabonder son inspiration au milieu de ce dédale, sans oublier qu’il est aussi spectateur de ses évolutions.

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